Il s’agit d’un effet indésirable de certains médicaments, dont les conséquences peuvent être désastreuses.

 

Les symptômes initiaux. Les symptômes initiaux comprennent souvent de la fièvre, des douleurs corporelles et des symptômes pseudo-grippaux. Ils sont suivis par l'apparition de lésions cutanées douloureuses, des éruptions rouges, des cloques et un décollement de la peau et des muqueuses.

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Les personnes atteintes de ce syndrome doivent être prises en charge en urgence et sont parfois hospitalisées en unité pour « grands brûlés » ou en service de réanimation et placées en coma artificiel.

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Les complications. Ce syndrome peut s’accompagner de complications secondaires (infections, déshydratation, dysfonction des organes…). Il cause des cicatrices permanentes, des troubles neurologique, des troubles de la vue et peut conduire à la mort. 

 

Les conséquences psychologiques. Elles ne doivent pas être négligées. Un tel syndrome provoque souvent des angoisses, des cauchemars, etc.

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Fréquence. Ces deux syndromes sont très rares, avec une incidence estimée entre 1 à 2 cas par million de personnes chaque année.

L’expertise médicale a pour but de démontrer le lien entre le médicament que vous avez pris et le syndrome de Lyell ou de Steven-Johnson, puis d’en évaluer les conséquences.

 

Cette expertise est souvent menée par une équipe pluridisciplinaire composée de :

 

• Un pharmacologue. C’est lui qui établit le lien de causalité entre le syndrome de Lyell et le médicament qui vous a été prescrit. Son analyse est très précieuse lors de l'expertise ;​

• Un anesthésiste / réanimateur ou un neurologue. Il évalue vos séquelles. Les atteintes nerveuses souvent causées par le séjour en réanimation ;​

• Un ophtalmologue. Les yeux étant souvent atteints, cet expert évalue les répercussions sur votre vue​.

 

Il est conseillé de vous faire assister par :

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• Un avocat. Il collecte et analyse tous les documents médicaux et administratifs utiles à votre procédure. Il identifie les points clés et les arguments à présenter lors de l'expertise. Il veille à ce que tous les aspects de votre dommage soient pris en compte afin d'obtenir une juste indemnisation.​

• Un médecin-conseil. Il joue un rôle essentiel lors d'une expertise médicale. Il est un contrepoids efficace face à vos adversaires et s'assure que tous les postes de préjudice soient retenus et évalués conformément à vos séquelles.

Pour plus de renseignements sur les procédures d'indemnisation que vous pouvez engager pour obtenir la réparation de votre dommage, consultez nos pages dédiées, aux effets indésirables des médicaments, et aux procédures CCI et contentieuses.

 

Par ailleurs, pour obtenir la meilleure des indemnisations, il est important que tous les préjudices soient retenus. Les séquelles de ces syndromes sont très variables et dépendent de votre récupération.  Les préjudices dont les enjeux financiers sont les plus importants sont :

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• L'assistance à domicile (la tierce personne) : le nombre d'heures retenu, par jour ou par semaine, a un impact très important sur votre indemnisation, surtout si vous êtes jeune. Chaque heure compte ! De plus, si vous avez des aides annexes comme le jardinage, il faut aussi de les mentionner. Votre avocat s'assurera d'obtenir le meilleur taux horaire (a minima 18 €) ainsi que le barème de capitalisation le plus avantageux, afin de vous garantir les fonds nécessaires pour financer l'assistance dont vous aurez besoin tout au long de votre vie.

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• L'incidence professionnelle et pertes de revenus : l'inaptitude à un métier, l'aménagement d'un poste, la reconversion, la pénibilité au travail, les pertes de revenus, etc., font également l'objet d'une indemnisation.

 

Pour une étude personnalisée de votre cas, contactez-nous !