Blessures graves
La paralysie du plexus brachial est une lésion nerveuse affectant le réseau de nerfs qui contrôle les mouvements et les sensations du bras et de la main, en raison d'une traction ou d'un étirement accidentel.
Elle résulte dans 80% des cas d'un accident impliquant un motocycliste, mais cette lésion peut également survenir lors d'un accident de voiture, d'un accouchement ou d'un accident du quotidien. Selon votre situation, vous pourrez demander l'indemnisation des conséquences de cette paralysie auprès du responsable ou encore de votre assureur.
Les symptômes incluent une faiblesse, une perte de sensation et une incapacité à bouger le bras affecté. Le traitement peut inclure la kinésithérapie, des médicaments pour la douleur et, dans certains cas, la chirurgie. La récupération varie selon la gravité de la lésion. Obtenir une bonne indemnisation vous permettra d'adapter votre quotidien pour améliorer votre qualité de vie face à ce grave handicap .
L'amputation est l'ablation chirurgicale d'un membre ou d'une partie de membre, pouvant être nécessaire en cas de traumatisme sévère (accident de voiture, accident de moto, accident de la vie), d'infection grave (choc septique), de complications lors d'une opération (complication vasculaire) ou d'effet indésirable de certains médicaments (allergie à l'héparine).
Toute amputation entraine des défis physiques et émotionnels importants. La réhabilitation inclut souvent l'utilisation de prothèses, la kinésithérapie et le soutien psychologique. Les objectifs du traitement sont de restaurer autant que possible la fonction et l'autonomie de la personne amputée. La prévention des complications et la gestion de la douleur sont aussi essentielles dans le processus de guérison.
Il est essentiel d'être accompagné(e) d'un avocat et d'un médecin conseil afin d'obtenir une indemnisation juste qui vous permettra de faire face aux coûts engendrés par ce grave handicap.
Il est également indispensable de vous faire conseiller par un prothésiste, un ergothérapeute et parfois même un architecte afin que vous puissiez bénéficier des meilleures adaptations et retrouver la meilleure qualité de vie possible.
La paraplégie est une paralysie complète ou partielle (paraparésie) des jambes pouvant également engendrer des troubles de l'incontinence et des troubles digestifs. La paraplégie est généralement causée par une lésion de la moelle épinière.
Ce handicap peut résulter d'un traumatisme (accident de voiture/moto, agression, chute), d'une complication post-opératoire ou encore d'une infection associée aux soins. Si tel est le cas, une indemnisation peut être possible.
Les symptômes incluent une perte de mouvement et de sensation dans les membres inférieurs, ainsi que des problèmes de contrôle de la vessie et des intestins. Le traitement se concentre sur la rééducation, la kinésithérapie, l'adaptation à un fauteuil roulant et la gestion des complications associées.
En plus d'un soutien médical et social adapté, il est essentiel d'être accompagné(e) d'un avocat et d'un médecin-conseil afin d'obtenir une indemnisation juste qui vous permettra de faire face aux coûts engendrés par ce grave handicap.
Il est également indispensable de vous faire conseiller par un ergothérapeute et souvent par un architecte afin que vous puissiez bénéficier des meilleures adaptations et retrouver la meilleure qualité de vie possible.
La tétraplégie, aussi appelée quadriplégie, est une paralysie complète ou partielle (tétraparésie) des bras, des jambes et du tronc, résultant d'une lésion de la moelle épinière au niveau du cervical (cou). Elle entraîne une perte de mouvement et de sensation non seulement dans les bras et les jambes, mais aussi des difficultés respiratoires et des problèmes de contrôle de certaines fonctions corporelles comme la vessie et les intestins.
Ce handicap peut résulter d'un traumatisme (accident de voiture/moto, agression, chute), d'une complication post-opératoire ou encore d'une infection associée aux soins. Si tel est le cas, une indemnisation peut être possible.
Les symptômes incluent une perte de mouvement et de sensation dans les membres inférieurs et supérieurs, ainsi que des problèmes de contrôle de la vessie et des intestins. Le traitement se concentre sur la rééducation, la kinésithérapie, l'adaptation à un fauteuil roulant et la gestion des complications associées.
En plus d'un soutien médical et social adapté, il est essentiel d'être accompagné(e) d'un avocat et d'un médecin-conseil afin d'obtenir une indemnisation juste qui vous permettra de faire face aux coûts engendrés par ce grave handicap.
Il est également indispensable de vous faire conseiller par un ergothérapeute et souvent par un architecte afin que vous puissiez bénéficier des meilleures adaptations de vos installations et retrouver la meilleure qualité de vie possible.
L'hémiplégie est une paralysie qui affecte un côté du corps, résultant généralement d'une lésion cérébrale. Les causes les plus courantes incluent les accidents vasculaires cérébraux (AVC), les traumatismes crâniens, les tumeurs cérébrales ou les infections du cerveau. L'hémiplégie peut se manifester par une faiblesse (hémiparésie) ou une incapacité totale à bouger le bras et la jambe d'un côté du corps.
Les symptômes incluent une perte de force et de contrôle des mouvements, des spasmes musculaires, des problèmes d'équilibre et de coordination, et des difficultés à réaliser des tâches quotidiennes. Les personnes atteintes peuvent également éprouver des troubles de la parole et de la vision, ainsi que des problèmes cognitifs et émotionnels.
Les séquelles à long terme varient selon la gravité de la lésion cérébrale. Elles peuvent inclure des limitations permanentes de la mobilité, des douleurs chroniques, des troubles de la parole et des difficultés à accomplir les activités de la vie quotidienne. La rééducation est essentielle pour améliorer la fonction et la qualité de vie, incluant la physiothérapie, l'ergothérapie et la thérapie de la parole.
Les victimes d'hémiplégie peuvent obtenir une compensation pour les frais médicaux, les thérapies, les adaptations à domicile et la perte de revenus.
L'indemnisation peut être obtenue par le biais d'assurances ou de procédures judiciaires, en fonction de la cause de l'hémiplégie et des circonstances spécifiques de votre cas.
Le traumatisme crânien est une lésion au cerveau résultant d'un coup ou d'un choc à la tête, souvent causé par des accidents (accidents de voiture/moto), des chutes ou des violences, des infections associées aux soins (abcès cérébral), des complications à l'accouchement (retard à la délivrance) ou encore des complications chirurgicales ou médicamenteuses, etc.
Les symptômes varient selon la gravité du traumatisme et peuvent inclure des maux de tête, des étourdissements, des pertes de mémoire, des troubles de la parole, des troubles de la conscience, et dans les cas graves, des comas. Le diagnostic repose sur des examens cliniques et des imageries médicales comme le scanner ou l'IRM.
Le traitement peut aller du repos et de la surveillance pour les cas légers à la chirurgie et à la rééducation pour les traumatismes sévères.
Plus les lésions sont importantes, plus il est indispensable de bénéficier d'une prise en charge en urgence. Les traumatismes crâniens, qu'ils soient modérés ou sévères, peuvent engendrer des séquelles motrices (hémiplégie, troubles de la vision, etc.) et/ou neurocognitives (troubles du comportement). Tous ces troubles du comportement caractérisent un handicap invisible auquel l'entourage doit être sensibilisé pour comprendre celui qui en souffre.
Un suivi pluridisciplinaire associant le corps médical et paramédical (neuropsychologue, orthophoniste, kinésithérapeute, ergothérapeute, etc.) est crucial pour la récupération.
Le syndrome du bébé secoué (SBS) est une forme grave de maltraitance infantile violentes infligées à un nourrisson (généralement entre 0 et 24 mois). Ce syndrome est aussi appelé traumatisme crânien non accidentel (TCNA). Le secouement d’un nourrisson provoque des lésions cérébrales en raison du mouvement rapide et brutal de la tête, endommageant les tissus cérébraux et les vaisseaux sanguins fragiles du bébé.
Le secouement peut s’accompagner d’autres signes de maltraitances, comme des fractures.
Ces violences peuvent entrainer la mort de l’enfant.
Les symptômes du syndrome du bébé secoué peuvent inclure une irritabilité extrême, des convulsions, des difficultés à respirer, une perte de conscience, des vomissements, et une diminution de l'appétit. Dans les cas graves, les bébés peuvent présenter des signes de paralysie, des fractures osseuses ou des lésions rétiniennes.
Les séquelles à long terme sont souvent sévères et comportent des déficits cognitifs, des troubles de l'apprentissage, des paralysies, une quasi-cécité, une surdité, ou encore des troubles du comportement. Certaines victimes ont besoin de soins médicaux et d’une assistance spécialisée tout au long de leur vie.
Un suivi pluridisciplinaire associant le corps médical et paramédical (neuropsychologue, psychologue, orthophoniste, kinésithérapeute, ergothérapeute, etc.) est crucial pour la récupération.
Le secoument d’un enfant est un acte de violence volontaire constituant une infraction pénale. L’auteur, s’il est identifié, sera poursuivi pénalement.
En ce qui concerne l'indemnisation, dès lors que le syndrome du bébé secoué est reconnu par les médecins-experts, l'enfant victime des violences pourra être indemnisé par l'auteur ou son assureur, s'il a été identifié, ou par la CIVI (commission d'indemnisation des victimes d'infractions) si l'auteur est non-identifié ou s'il est insolvable.
Il s’agit d’un effet indésirable de certains médicaments, dont les conséquences peuvent être désastreuses.
Le syndrome de Lyell ou de Steven-Johnson regroupe plusieurs symptômes (douleurs, fièvres, cloques etc.), dont le plus grave est un décollement de la peau sur une surface plus ou moins étendue.
Les personnes atteintes de ce syndrome doivent être prises en charge en urgence et sont parfois hospitalisées en unité pour « grands brûlés » ou en service de réanimation et placées en coma artificiel.
Ce syndrome laisse malheureusement des séquelles définitives aux victimes, qu’elles soient cutanées, visuelles ou psychologiques.
La lourdeur des soins pratiqués pour le traitement de ce syndrome peut entrainer des complications secondaires majeures, notamment neurologiques (troubles de la marche).